Le.a superviseur.euse des effets visuels apporte et contrôle les solutions techniques demandées par le scénario d’une œuvre en matière d’effets visuels. Iel est présent.e du début à la fin d’un projet.
En développement
En concertation avec la réalisation et la production, après lecture du scénario, le.a superviseur.euse propose des solutions de création d’effets visuels en cherchant la solution optimale entre souhaits artistiques et contraintes budgétaires. Il définit les besoins humains et techniques liés à la fabrication des effets visuels, ainsi que le temps nécessaire à la fabrication des effets. Iel met en place l’équipe de graphistes qui fabriquera les effets ainsi que les infrastructures correspondantes.
En production
En plateau, le.a superviseur.euse surveille et contrôle le tournage des plans intégrant des effets (par exemple ceux tournés sur « fond vert »). Il assiste la réalisation par ses conseils. Le.a superviseur.euse s’assure que les spécificités techniques décrites dans le scénario sont bien réunies au moment du tournage. Iel est aussi présent.e pour répondre aux questions de dernière minute d’une production, ou répondre à une dernière idée de la réalisation. En studio : iel encadre le travail de l’équipe de graphistes qui fabriquent les effets selon les directions artistiques et techniques pré définies. Iel lui arrive de fabriquer lui-même certains effets.
En post-production
Le.a superviseur.euse assure le suivi et l’intégration des effets visuels dans l’œuvre finale. C’est iel qui dirige la réalisation des plans avec effets visuels. Iel sert d’interface entre le.a réalisateur.ice et l’équipe de postproduction. Iel gère l’équipe de graphistes de postproduction et vérifie le rendu des effets. Lorsqu’iel est satisfait du rendu des effets, iel propose à la réalisation une 1ère version du travail effectué. Ensuite iel suit les différentes corrections apportées jusqu’à l’acceptation de la version définitive.
Dans certaines productions, le.a superviseur.euse n’intervient que sur cette dernière phase. Pourtant, plus le.a superviseur.euse intervient tôt dans la fabrication d’une œuvre, plus le travail global est facilité.